Faites place au pire des sujets existant en ce monde, tin tiiin.
J'ai remarqué avec étonnement que je n'avais point créé, pour ce blog, de rubrique qui raconterait mes tribulations sociales et amoureuses. (En fait, il valait mieux pour vous que je n'y aie pas pensé, mais maintenant que c'est fait, tant pis (a)) Je l'ai donc nommé Dallas, vous comprendrez tous la référence. (Amis fan de feuilleton-où-l'on-ne-comprend-rien, bonsoir.) Attention pour les âmes sensibles, cette rubrique sera souvent pessimiste et d'une stupidité, voire d'une niaiserie sans égal. Merci de votre attention.
<< Chez les littéraires, on aime les mots. Logique. Mais on aime surtout les mots compliqués. On déploie un véritable arsenal d'adjectifs, de synonymes et de métaphores pour parler d'une même chose, ce qui fait généralement le malheur des scientifiques qui venaient gentiment nous parler des lois de Descartes en physique. (pour une fois qu'on a un point commun xD) Bref, dans le domaine de l'amour, nous (autant dire je) distinguons ces deux notions. Aimer, et être amoureux. Ce que nos délicieux petits hommes s'obstinent à ne pas comprendre. Jamais au grand jamais. A notre plus grand désespoir.
Aimer, c'est avoir de l'affection, de la tendresse, de l'attirance, voire de l'attachement pour une personne. Sourire à son approche. Se sentir bien avec elle, partager des moments agréables ou simplement extraordinaires, appeler cette personne quand elle nous manque, chercher à être à ses côtés. Avoir l'espoir qu'elle ressente la même chose que nous.
Etre amoureux(se), c'est entrer dans un sentiment imprévue, une passion incontrôlable. Un sourire niais accroché au visage 24h/24h, les mains qui tremblent, l'estomac qui se tort, un tambour à la place du coeur. Griffoner son prénom partout. Le manque alors que la personne n'est pas encore partie, le besoin constant qu'elle soit là, les appels tout le temps, les pensées vers elle, à jamais. Une crainte constante mêlé d'une excitation sans précédent. Voilà, c'est ça.
Ne leur demandez jamais de choisir. On ne peut pas être amoureux de deux personnes à la fois. Mais en aimer deux, oui. La différence entre ces deux mots, qui paraît invisible quand on n'a pas souffert, est l'histoire de ma vie. Evincée car il ne connaissait pas la différence, et que quitter quelqu'un dont on est amoureux seulement pour quelqu'un que l'on aime le rend amer, mais incapable de surmonter une fierté trop grande. Et moi, me direz-vous ? L'histoire dit que je garde en moi un amour saupoudré de haine. Cependant depuis les prémices de l'hiver, je crois, oui, je crois que j'aime quelqu'un.
J'ai vraiment si tort que ça ? >>